Compost I – Faire mondes avec les gènes, les bactéries, les vers de terre et les arbres

20 mars 2019 (séance 7).

Par Philip Clark et Alain Kaufmann, du Groupe vaudois de philosophie et Université de Lausanne.

La biologie et l’écologie nous offrent aujourd’hui des connaissances et des concepts, qui peuvent entrer en résonance avec une philosophie de la nature-culture susceptible de renouveler notre vision des mondes. L’un des principaux obstacles à l’émergence d’une écologie en actes et en pensées, réside peut-être dans la notion d’ « environnement » qui présuppose un extérieur et un intérieur, un royaume de l’humain baigné dans une nature extra-humaine. Nous n’avons jamais à faire à un environnement mais à des « milieux » dans lesquels humains, végétaux, animaux et minéraux interagissent et se recomposent dans un tissu sans couture.